Vive la presse écrite !

J' ai reçu hier soir un message par messenger :

Bonsoir, je suis journaliste à l’est-éclair. Il serait bon que vous cessiez de publier dans le consentement du journal des articles de notre quotidien. Je vous joins le texte de loi : Si vous voyez des articles de notre journal diffusés gratuitement sur les réseaux sociaux parmi vos contacts, n'hésitez pas à leur envoyer ce message explicatif. Je viens de le faire pour le club de hand du Savino 
La reproduction sur un support numérique d’articles de presse sans le consentement des ayants droit aux fins de diffusion sur internet n’est pas une exception au droit de reproduction prévue pour les revues de presse par l’article L 122-5 3° b) du code de la propriété intellectuelle.
En effet, les articles de journaux présentent un caractère d’originalité et sont protégés par le droit d’auteur en tant qu’oeuvres littéraires. Par conséquent, la reproduction et la transmission sur internet d’articles de journaux nécessitent en conséquence l’accord préalable des auteurs.
La personne qui m’avait envoyé le document venait d’en référer à notre service juridique. Pensez bien que lorsque nous n’aurons plus de lecteurs, vous n’aurez plus de promotion...

MA REPONSE: 

Bonjour, c est justement la promotion de votre journal (et certains titres de la presse ecrite remunèrent des internautes pour faire cela !) que je fais à travers les articles que je propose à la lecture et je le sais, vous avez déjà eu de nouveaux abonnés grâce à cela . Si vous n avez pas un minimum de tolérance sur la reprise de vos articles dans les réseaux sociaux, vous allez totalement disparaître pour ces "likeurs éphémères" au profit des médias vidéo qui inondent les réseaux et ont pour conséquences que le public ne lit plus.... D'autre part, lorsque vous écrivez vos articles, vous vous appuyez bien sur l avis, l expérience ou l action des gens locaux et fidèles à leur territoire  comme nous, alternativement lecteurs et sources. C est justement en supprimant les relais , ce que vous me demandez aujourd hui (sous la demande de certaines personnes importantes que cela dérange et après la parution d un article sur l incinérateur ?) que vous n aurez bientôt plus aucun jeune lecteur. Je respecte beaucoup le travail de journaliste et je suis un légaliste, donc je me conforme à votre demande mais on ne peut pas "pleurer" le manque de lecteurs et se priver d une notoriété  sur les réseaux sociaux alors que d'autre part vous essayez de rénover  votre image et vos formules de diffusion.
J'obtempére donc, puisque décidément, dans ce departement, tout dialogue se fait avec le texte de loi a la main , à regret, surtout pour vous, car je le pense sincèrement vous avez plus à y perdre qui à y gagner. Bien cordialement. Jp Braun 06 72.........

Et vive la presse écrite qui pleure de ne plus être lue....