Plus que jamais, face à l’urgence climatique encore rappelée par 15000 scientifiques du GIEC, face à l’effondrement de la biodiversité, des millions de citoyens se mobilisent et tirent la sonnette d’alarme, partout, dans le Monde, en France et ici, à Troyes.
Il y a urgence. Urgence car c’est de notre avenir sur terre dont il est question. Urgence car les marges de manœuvre s’amenuisent. Urgence car plus on tarde à prendre les mesures, plus elles devront être fortes et donc brutales. Il est dès aujourd’hui nécessaire d’associer transition écologique et justice sociale.
Les grandes messes internationales, si nécessaires soient-elles, ne suffiront pas. Car le défi global du dérèglement climatique passe par des réponses immédiates que chaque élu a le devoir d'initier et d'encourager localement.
Ces réponses exigent de tous une volonté tenace face aux immobilismes et auxs pressions qui s’exercent.
Nous exhortons monsieur F. Baroin, monsieur P. Pichery et tous les responsables locaux à mettre la question environnementale au cœur de leurs pratiques et à prendre toutes les décisions nécessaires, entre autres :
- soutenir les formes de mobilités douces (vélo, transports en commun, co-voiturage...)
- favoriser les circuits courts, notamment dans la restauration collective et les marchés publics, mais aussi pour tous les flux de marchandises.
- privilégier le développement d’entreprises et de projets écologiquement responsables,
- encourager des modes de consommation plus respectueux de l’environnement (lundi “vert” dans les cantines....),
- inciter à la transition vers une agriculture respectueuse de la biodiversité, permettant au monde agricole d’en vivre dignement.
- contenir l’étalement urbain, consommateur de terres agricoles, gaspilleur des ressources,
- engager les collectivités dans la prévention et la réduction des déchets,
Nous portons l’ensemble de ces revendications auprès des élus locaux : département, municipalités, métropole et communautés de communes.
« Aujourd’hui, l’utopie a changé de camp : est utopiste celui qui croit que tout peut continuer comme avant. » (Pablo Servigne)