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Je suis heureux de voir que de nouvelles personnalités politiques locales et engagées viennent gonfler les rangs de ceux qui ont pris position sur l’arrogance et la violence du SDEDA et sur le manque de conciliation citoyenne de ce projet.
Merci, car cela fait partie d'une prise de conscience globale : il faut revoir la copie et mettre en place collectivement des plans de prévention qui vont nous équiper pour trier mieux et nous apprendre à réduire nos productions de déchets. Pourquoi serions nous plus mauvais que nos voisins ?
Nous dénonçons (avec d'autres) depuis plus de quatre ans maintenant, le fait que ce projet s'est fait en "back-office", sans les citoyens. A l'heure où l'état investit dans les politiques publiques participatives, la gouvernance du SDEDA n'a jamais prévu ni autorisé de vrais débats techniques et sociaux sur un projet qui engage les collectivités donc les habitants sur 25 ans et certainement beaucoup plus (40 ans ?).
Il y a deux ans, les écologistes traités "d'utopistes et de doux rêveurs" affirmaient, qu'après une vraie politique de prévention, 40 000 tonnes de déchets ménagés résiduels resteraient à traiter à court terme. Aujourd'hui, TCM n'est pas loin de se projeter sur ces tendances !
Alors pourquoi, dans les quatre solutions proposées lors de l'appel d'offre lancé par le SDEDA, c'est la solution non évolutive à 60 000 Tonnes, la plus coûteuse (supérieure de 13 M€ de l 'objectif) et la plus polluante en dioxine et en furane qui a été choisie, la solution de VEOLIA !
Un débat citoyen, sur les volumes et sur les solutions était pourtant possible !
La communication officielle autour de ce projet frise la propagande, même et surtout lors de l'enquête publique et le manque de vigilance des institutions qui, connaissant les vrais chiffres du projet, laissent filer des affichages de volumes faramineux sans rectifier les informations, laisse pantois quant aux motivations !
A ma connaissance aujourd'hui, TCM ne s'est pas engagé sur le rachat de chaleur, et certains privés non plus. L'équilibre financier de ce projet est très fragile (DSP 25 ans 
😱). Les politiques locaux vont traîner la responsabilité de ce boulet financier pendant longtemps ! Pausons nous pendant qu'il est encore temps !
60% de nos déchets destinés à l'incinérateur sont valorisables et l'économie du recyclage est un gisement d'emplois locaux considérable !
Il est encore temps d'appuyer sur pause !
JP Braun
extraits de l'Est Eclair du 6/10/2018
extraits de l'Est Eclair du 6/10/2018